Ortho Baltic, en collaboration avec leurs partenaires scientifiques (l’Université Lituanienne des Sciences de la Santé – LSMU – et l’Université de Vilnius -VU), a développé une nouvelle génération d’implants d’ostéosynthèse. Ces implants constituent une famille de six références de plaques d’ostéosynthèse; quatre d’entre elles sont destinées à l’épiphyse proximale du fémur, une pour la diaphyse et une pour l’épiphyse distale.
Ces plaques d’ostéosynthèse fémorales sont des dispositifs médicaux complexes, fabriquées en Lituanie et certifiées en tant que dispositif médical de Classe IIb. Le marquage CE, reçu fin 2018, confirme qu’Ortho Baltic maintient un système d’assurance de la qualité complet et efficace, du design jusqu’au contrôle qualité final. Ce document confirme également que ce produit est enregistré sur le marché de l’union européen et peut y être distribué.
En orthopédie, les plaques d’ostéosynthèse sont utilisées depuis longtemps pour le traitement des fractures. Elles sont conçues afin de réduire les fractures fémorales, rétablissant ainsi l’intégrité anatomique et fonctionnelle du fémur. L’anatomie du fémur varie d’un patient à l’autre, c’est pourquoi ces plaques sont réalisées avec des formes, des tailles et des fonctions différentes.
Il existe un nombre importants de modèle de plaques d’ostéosynthèse fémorales sur le marché, pourtant la fracture de ces plaques est toujours une complication fréquente dans la pratique clinique. Les causes de ces fractures sont variées. Par exemple, le patient peut s’appuyer sur la jambe endommagée trop tôt; la plaque peut être mal positionnée et/ou fixée sur l’os; la géométrie de la plaque ne correspond pas à l’anatomie du patient – toutes ces raisons peuvent mener à une distribution inégale des forces en présence et accroître le risque de rupture de la plaque, de fracture osseuse, de douleur et d’inflammation.
Le design de ces plaques est basé sur les images obtenues par angiographie par tomodensitométrie à la « Kaunas Clinics » de l’hôpital universitaire LSMUL. Le design est ensuite obtenu après reconstruction 3D des images des fémurs obtenues et des mesures ostéomètriques. Les plaques sont alors produites par fabrication additive (DMLS) dans l’alliage de titane Ti6Al4V.
Les plaques d’ostéosynthèse fémorales sont le fruit de la mise en oeuvre des projets VP2-1.3-UM-02-K-04-112 “Développement d’une nouvelle génération d’implants orthopédiques” et 03.2.1-LVPA-K-802-01-0050 “Certification d’une nouvelle génération d’implants orthopédiques”, partiellement financé par les Fonds Structurels de l’Union Européenne.